Manque d'ambition ou défi obscur, Théo à choisi un métier dérisoire. Le récit de sa vie - alternance d'expression subjective et de narration distanciée - gravite autour de deux pôles : Za, une exilée, peut-être polonaise, dont la qualité d'absence l'a subjugué et un procès d'assises dont il est l'accusé étrangement complaisant.

Au fil du livre, une question paradoxale s'ébauche : tout comme l'empire des sens peut s'accomplir dans la mutilation, l'empire du jeu considéré comme un des beaux-arts de vivre ne mène-t-il pas logiquement à l'abolition des règles ?