Résumé
Mélange de formes et de possibilités, les «Voyelles d'Arthur» enfantent des mots sages et des mots sauvages, de Treblinka jusqu'au pied du mur de Huy. Ces voyelles sonores mettent au jour des notes graves et gaies, des airs de musique et des pas de danse, des questions «dire ou ne pas dire ?», du slam et des haïkus. Voyelles arrondies, en minuscule, parce que la fin engendre un début, toujours. Voyelles pointues, en majuscule, parce qu'il faut mordre dans le fruit pour goûter son jus. Parce que la faille est une pointe. Parce que les oiseaux se taisent parfois sur l'horloge de la gare quand nos pieds sont gelés.
Frédéric SOETE
