
Un labyrinthe pour traverser la nuit : la perspective de s'en sortir n'est pas des plus assurées. Un dédale et quelques textes pour le baliser. Beaucoup de ceux-ci ont été écrits lors de séjours à Berlin ou dans la région de Hambourg. Entre aiguillages qui forcent l'obscurité et stigmates abandonnés aux marges de l'improbable, ces lignes charrient des images sombres ancrées dans un passé douloureux. Reflet d'un temps où l'on marchait sur la tête et d'une époque dans laquelle l'être humain semblait s'être perdu - s'est-il vraiment retrouvé depuis? -, le trajet entend rappeler que, lorsque surgissent des monstres, personne n'admet les avoir conviés, lorsque survient l'innommable, personne n'est jamais coupable.
En fin de compte, les impasses et les murs qui jalonnent le parcours ne cèdent que devant une fleur, une rose blanche qui, en des moments de ténèbres, seule, a tenu tête à l'infamie.
Un espoir malgré tout!