Issue d’une famille d’enseignants, il était logique que je m’y destine. J’aimais avec un égal bonheur tout ce qui touchait au français et aux sciences.

Les sciences l’ont emporté.

Lorsque j’ai obtenu mon régendat en sciences-géographie, le chômage frappait durement une quantité de métiers. Seul l’État recrutait encore. Je suis donc entrée à l’administration, y ai passé les examens de carrière et avalé des milliers de pages concernant la fiscalité et le droit civil.

Pourtant, tout cela me laissait sur ma faim car un événement majeur avait eu lieu : le décès de ma grand-mère paternelle et, avec son départ, de grands questionnements philosophiques, existentiels.

Je me suis lancée dans la recherche spirituelle car je voulais découvrir ce qui se cachait derrière la mort.

Cette quête m’a fait découvrir tout un monde dont je n’imaginais pas l’existence et en même temps, cela a fait sourciller ma famille. Eh oui, mes trouvailles me bouleversaient au point de me modifier en profondeur : Françoise devenait "spéciale".

Malgré tout, j’ai persévéré, je me suis initiée à la communication intuitive, au channeling, à la méditation en passant par l’astrologie, le Yi King, les tarots, la sophrologie.

L’ensemble de mes études m’a ouvert des portes donnant sur des mondes initiatiques.

Puis, le moment est venu de partager mes connaissances et de déployer mon amour pour l’enseignement. Parallèlement à mon activité de fonctionnaire, j’ai créé mon entreprise de développement personnel "Essor et conscience".

Au cœur de cette activité, j’ai retrouvé ma passion ancestrale : l’écriture. C’est elle qui est en train de boucler la boucle car le véritable partage se situe au travers des livres que je publie. Mon but étant finalement d’amener les gens à la connaissance d’eux-mêmes pour qu’ils puissent trouver un sens à leur vie et une quiétude face au monde dans lequel nous vivons.

Écrire, une passion depuis longtemps.

Mon père, instituteur, tenait à ce que sa progéniture manie la langue française avec bonheur. Lui-même parlait avec des mots choisis et des expressions qui nous laissaient, mon frère, ma sœur et moi, plein d'interrogations dans les yeux. Comment dès lors arriver à sa cheville?

En primaire, il était déjà question de présenter des élocutions et ce que je préparais ne faisait qu'attirer les foudres paternelles. Je me souviens très bien du jour où en cinquième année, j'avais ânonné, le visage tantôt blême tantôt rouge, un texte qu'il avait lui-même rédigé.

Le 6/10 que j'avais récolté l'avait mis en fureur! Mais son courroux avait fait mouche : dorénavant, je me débrouillerais seule et tant pis si mes notes restaient basses. Au moins, je saurais pourquoi.

Et peu à peu, aidée de mes professeurs successifs, j'ai amélioré mon écriture. Bien sûr, c'était nécessaire pour réussir à l'école mais là n'était pas le principal objectif.

Les textes et leurs auteurs traversaient le temps. Ensemble, ils rendaient leur temps intemporel. Mieux encore : des anonymes inconnus étaient parfois cités dans certaines anthologies. L'aventure de l'écriture est tellement riche que moi aussi j'aurais voulu m'y lancer. Et c'est ce que j'ai fait. Un peu tardivement certes mais « mieux vaut tard que jamais » dit l'adage.

Voilà pourquoi je suis fière de partager mes expériences de vie, mes fous rires, mes doutes, mon parcours initiatique avec un maximum de personnes.

Parce que c'est si facile avec un livre de venir prendre un petit café chez un ami lecteur.